Le mémoire technique est l’élément central de votre réponse à un appel d’offres. Bien plus qu’une formalité, c’est le document qui fait la différence entre une candidature écartée et une offre retenue. Il reflète à la fois votre savoir-faire, votre compréhension des besoins de l’acheteur, et votre capacité à sécuriser l’exécution du marché.
Le mémoire technique est un document structuré qui accompagne votre offre et vise à démontrer :
Il est à la fois un argumentaire technique et un support commercial, destiné à convaincre les acheteurs que vous êtes le bon prestataire
Un bon mémoire ne peut pas être écrit seul dans son coin. Il résulte d’un travail collaboratif impliquant :
La personne en charge de la rédaction doit s’appuyer sur ces expertises croisées pour livrer un document cohérent, argumenté, crédible.
Un mémoire bien présenté peut faire toute la différence entre une réponse moyenne… et une offre gagnante.
Chaque appel d’offres est différent, mais voici les rubriques fréquemment attendues :
| Rubrique | Contenu |
|---|---|
| Présentation de l’entreprise | Spécialisation, historique, effectifs, engagements |
| Compréhension du besoin | Analyse du contexte et des enjeux |
| Organisation du projet | Méthodologie, planning, coordination |
| Moyens humains et matériels | Équipe dédiée, outils, ressources mobilisées |
| Démarche qualité | Certifications, procédures internes, indicateurs |
| Mesures HSE | Sécurité, environnement, gestion des risques |
| Suivi et communication | Réunions, reporting, contact référent |
| Engagements contractuels | Délais, pénalités, continuité de service |
Le mémoire technique ne doit pas être rédigé dans l’urgence.
Dès l’ouverture du DCE :
Chez Odialis, nous conseillons même de préparer des modèles modulables, à personnaliser pour chaque marché.
Il permet à l’acheteur d’évaluer la qualité de votre offre au-delà du prix, en examinant votre organisation, vos engagements, votre compréhension du besoin.
Non. Vous pouvez avoir une trame, mais elle doit être adaptée à chaque consultation. Un mémoire “standard” non personnalisé est un facteur d’élimination.
Il n’y a pas de règle stricte. Il doit être suffisamment complet mais synthétique, souvent entre 5 et 15 pages selon le marché.
Parfois oui (dans le RC), parfois non. S’il n’est pas imposé, il est recommandé de suivre une logique claire : présentation / organisation / moyens / engagements / qualité.
Répondre à un marché public est avant tout un acte commercial.
Lorsque l’on répond à un marché public, les principaux documents sont le Bordereau de Prix Unitaire (BPU) ou le Décomposition du Prix Global et Forfaitaire (DPGF) et le mémoire technique. C’est à partir de ces 2 documents que des notes seront attribuées et qu’un classement sera fait afin de départager les entreprises entre elles.
Tout savoir sur le mémoire technique :
Vous vous êtes déjà posé les questions suivantes :
Comment faire un bon mémoire technique ? Quelles sont les composantes d’un mémoire technique ? Pourquoi faire un bon mémoire technique ? Comment bien rédiger un mémoire technique ? À quoi sert le mémoire technique ?
Au programme :
Téléchargez notre guide pour découvrir ce que l’acheteur attend de vous, comprendre ses besoins et répondre à ses attentes. Apprenez à vous vendre par écrit et à bien rédiger votre mémoire technique. Pour rappel, votre mémoire technique est un acte commercial. Il doit donc convaincre, en développant une argumentation pertinente et il doit valoriser vos atouts. Il est essentiel pour gagner vos marchés publics !